Poele granule

La transformation de déchets de sciure de bois, triés et compactés, permet la production de granules de bois (aussi appelé pellets). Ces granules serviront ensuite à alimenter les « poêles à granules de bois », dérivant des poêles à bois.

Les granules ont de multiples avantages sur les traditionnelles bûches : outre leur forme plus facile à charger et placer dans l’âtre (ce qui les rend moins dangereux que les bûches, et réclame moins d’entretien), les granules présentent un rendement supérieur, allant de 85 à 95% – seul le bioéthanol offre des performances supérieures.
De plus leur feu est plus régulier et plus propre : moins de cendres à nettoyer, moins de rejets requérant un conduit de fumée plus réduit ; il est plus facile d’en régler la puissance en fonction de la quantité de granules utilisée, là où les feux de bois traditionnels n’ont rien de « réglable ».
Et si toutes ces qualités s’appliquent aussi à leurs concurrents au pétrole ou au gaz, leur source d’énergie est complètement renouvelable, donc plus écologique, et leur coût à l’usage plus modeste (l’équivalent de 140 à 300 euros la tonne), et surtout, beaucoup moins dépendant du marché, le prix des granules de bois restant stable.

Toutefois, le poêle à granules ne semble une solution facile d’accès que pour une surface relativement réduite. Utilisé comme chauffage principal, les granules de bois peuvent rapidement poser des problèmes de stockage (une chaudière à bois alimentant toute une maison en chaleur nécessite son propre espace de stockage, pour y entreposer plusieurs tonnes de granules !). Le poêle à granules de bois est efficace en tant qu’appoint et/ou sur une surface assez réduite, pour les périodes les plus rudes.

Son prix est assez variable, commençant à 400 euros pour les petits modèles économiques pour finir aux alentours de 3000 euros. Notons enfin que les granules, souvent présentées comme le summum de l'énergie "propre", consomment de l'énergie pour être produites, contrairement à leurs concurrents directs que sont le gaz, le bois traditionnel et le bioethanol...

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